Céletse Panolic
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Que dire, à part bonjour les traumatismes et les séquelles émotionnelles !
Y repenser nous fait encore monter les larmes aux yeux.
Nous avons fréquenté cet établissement de 2011 à 2018, les choses ont donc peut-être changé depuis, mais de ce que nous avons pu constater ce n’est pas le cas.
Parlons pour commencer du harcèlement moral au niveau du corps enseignant. Nous tenons à dire que certains professeurs étaient tres bien. Quand à d’autre, nous parlerons de leur cas ici :
Outre le fait d’avoir l’impression d’être formater pour devenir des robots ( « vous devez être de bons petits soldats »), ces enseignants n’hésitaient pas à avoir des paroles méchantes, inappropriées et réductrices. Voici ici quelques exemples : « Vous n’avez pas le niveau pour être dans cette classe » « ça ne sert à rien que je vous enseigne car vous n’aurez pas votre bac » « vous ne ferez rien de votre vie » et on en passe. Nous pensons notamment à une prof de maths (en retraite depuis) qui durant toute notre scolarité de 5e aura donné à une élève le titre de « plante verte ». Ou encore à une certaine prof de français qui avait pour grand jeu plusieurs fois par semaine de s’acharner sur une autre élève, lui répétant mainte et mainte fois que jamais elle ne pourrait travailler dans le journalisme la faisant pleurer à plusieurs reprise.
Ou encore la présence de petit surnom tel que « la radio » pour avoir eu l’audace de parler dans les couloirs.
Venons ensuite au niveau du harcèlement scolaire venant des élèves eux-memes, observé et toléré par l’établissement. Encore aujourd’hui, certains épisodes restent choquants et marquants. Malgré le fait d’en discuter avec le corps enseignant et auprès des responsables de l’établissement, aucune aide n’aura été apportée car « ils étaient en manque de moyens » (assez cocasse vu le prix de l’établissement) et surtout « que ce n’était pas à eux de régler le problème »
Le code vestimentaire très strict, qui pendant un temps s’appliquait à tout le monde mais ensuite plus aux garçons ! « je vais utiliser une agrafeuse sur ton jean », ce qui d’ailleurs aura été appliqué sur les vêtements de certaines jeunes filles. Les responsables allaient même jusqu’à regarder sous les tables pour s’assurer que les filles ne portaient pas de jupe et qu’aucun jogging n’était mis!
Maintenant, venons en à Mr. le directeur ! Ce cher homme qui, lors de la première réunion de l’année scolaire suggérait aux parents d’installer des logiciels espions sur les portables de leurs enfants en insistant sur le fait de ne pas les mettre au courant ! (…) Bravo.
Et maintenant, le clou du spectacle. Un certain monsieur de la surveillance qui se prend plus pour un garde de prison sorti tout droit d’un western que pour un être humain. Ce monsieur, en plus de ne pas respecter les élèves, dénigre également l’autorité et l’intelligence des parents. En effet, il se croit autorisé à conserver les téléphones portables pendant plusieurs semaines malgré les demandes express des parents à les récupérer pour gérer les punitions eux-mêmes. Ce même monsieur essaiera de vous dire que cet établissement est le paradie sur terre. Je vous en conjure, ne vous laissez pas berner par ses mensonges. Si il y a harcèlement, c’est le premier à fermer les yeux, à envoyer bouler etc… être confronté a cet individu nous faisait peur car parfois s’amusait à ridiculiser les élèves.
Enfin, nous aussi avons eu droit à la sexologue, qui outre le fait de nous dire que « faire le sexe c’est pas bien » « que se protéger c’est pêcher » et « qu’être homosexuel était contre-nature » , elle vous dira également qu’en étant une fille, il faut savoir mettre ses émotions dans des tiroirs et ne pas tenter la gente masculine en mettant des tenues qu’elle considérait comme provocante.
Plein d’autres choses sont arrivées, nous n’en diront cependant pas plus. A part que, ne vous inquiétez pas, nous avons eu notre bac et, non faire prépa n’est pas la seule option après le lycée !
Cordialement,
C&J